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Que
le destin est difficile à accepter... |
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Un
accident banal peut parfois engendrer des conséquences |
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irréversibles
et, toi petite fille rousse qui croquait la vie, tu ne |
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pouvais
te résigner à ne plus courir, sauter, jouer, vivre... |
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Ton
copain Dolce dans tes pattes jusqu'au dernier instant, ta |
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famille
autour de toi, tu nous as fait comprendre ta décision,
tes |
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derniers
bisous comme pour me dire "merci" de t'avoir comprise. |
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Tu
ne demandais qu'à partir courir pour l'éternité |
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là
où aucune vertèbre ne te ferait plus jamais souffrir... |
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J'ai
très difficilement mais sagement accepté ton départ. |
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Une
journée hivernale où ce soleil que tu aimais tant
est venu |
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caresser
ton regard ces derniers instants. |
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Nous
nous souviendrons à tout jamais de cette gaieté |
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extraordinaire
en concours, de cette façon bien à toi d'imposer |
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ta
présence, celle d'une petite fille rousse qui restera
parmi nous, |
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un
rayon de soleil éternel... |